la colonie ≈ Appelé communément The Settlement, soit la Colonie, Edinburgh of the Seven Seas est le seul et unique village de l'île, rassemblant les quelques commerces qui y ont vu le jour, mais également les logements des habitants, qui les occupent parfois en familles entières. Ici ont été construites, puis rénovées les années allant, des maisons de plain pied aux murs toujours blancs, dont les devantures sont parsemées de tables d'extérieur, de fleurs et d'arbustes résistant aux vents. Des petits murets de pierre volcanique marquent les limites des différentes propriétés, et des abris de jardin en tôle rouge ou verte accompagnent chaque logement.

la jetée ≈ Hottentot Point est un endroit bien connu des insulaires. Accolée au village, cette pointe s'élançant vers la mer accueille toutes les infrastructures maritimes de l'île, assurant un passage quotidien des pêcheurs, mais également des employés de la conserverie qui est installée juste à côté, facilitant ainsi le transit des victuailles depuis les bateaux et vers le cargo mensuel. Au bord de cette grève grise sur laquelle les vagues viennent s'écraser, trouvent aussi place les bureaux de l'administration de l'île, contrôlant notamment ce qui a trait au passage de voyageurs et de biens.

La Plaine ≈ Comme son nom l'indique, cette plaine entoure la Colonie toute proche d'un écrin d'une verdure tendre et chatoyante. Accolée aux petites bâtisses du village, on accède à la plaine à pieds, en quelques dizaines de minutes seulement depuis le cœur d'Edinburgh. La route qui s'élance vers l'ouest de l'île la traverse de son tarmac gris, et nombreux sont les habitants à s'y arrêter avant de rentrer au village, pour passer au potager. Elle s'étend jusqu'au pied des falaises noires et abruptes qui marquent le début du volcan, et l'on y trouve différentes structures faisant pleinement partie de la vie sur Tristan.

Façade Ouest ≈ La côte ouest de l'île est sans conteste la plus animée, principalement car elle en est la moins escarpée. C'est donc tout naturellement que les insulaires ont, les années passant, développé leurs activités jusqu'à cette face de Tristan. On y accède par la seule et unique route de l'île, à l'aide de l'une des rares voitures en circulation ou de la navette qui parcourt le trajet plusieurs fois par jour, s'arrêtant à chaque point d'intérêt. Sur ce flanc, les pâturages et plantations sont nombreux, et l'on ne manquera pas d'y croiser les moutons et les ânes sauvages qui occupent l'île. La route se termine en un cul-de-sac, au terme duquel la nature reprend pleinement ses droits.

Rivage Est ≈ La côte Est de l'île est, elle, plus sauvage et austère. Accessible uniquement à pieds, par le biais de sentiers escarpés s'aventurant sur les coulées de lave ou sur les falaises du bord de mer, cette face est éminemment moins fréquentée. Elle offre cependant de véritables surprises aux amateurs de grand air qui sauront apprécier les trésors dont elle regorge, allant de petites criques de sable noir adossées aux roches, jusqu'aux hauteurs de l'île, au plus près du cratère dominant les lieux. Si les autochtones connaissent les lieux comme leur poche pour les arpenter depuis toujours, la prudence est néanmoins de mise, car la nature peut parfois être féroce envers qui la dérange.

Le volcan ≈ Queen Mary's Peak est le volcan qui occupe toute la partie centrale de l'île, et en est, de fait le point culminant avec une hauteur de 2062 mètres au dessus du niveau de la mer. Toujours en activité, il n'a cependant pas montré signe de vie depuis l'importante et destructrice éruption de 1961. Aujourd'hui, c'est avant tout un lieu de randonnée pour les plus courageux, qui feront partie des rares chanceux à avoir un jour bénéficié de la vue qu'offre le sommet du volcan. L'ascension offre néanmoins un dénivelé conséquent, et il est préférable de prévoir une journée entière et dégagée pour l'entreprendre, au risque de devoir rebrousser chemin à la tombée de la nuit.

les autres îles ≈ Outre Tristan, le reste de l'archipel ne se compose que des îles inhabitées, sur lesquelles la nature s'épanouit pleinement. Connues par les scientifiques pour leurs populations endémiques particulièrement rares, elles sont l'objet de visites régulières. De la part de ces derniers, bien sûr, mais également des habitants qui ont pour habitude de prendre leurs bateaux de pêche pour une journée sur Nightingale Island aux beaux jours, notamment pour le ramassage des œufs de manchot : une denrée rare et appréciée sur l'île.