rôles phares ≈ galerie de personnages.

De par sa très petite population, Tristan da Cunha est peuplée d'habitants qui se connaissent tous plus ou moins intimement. Certains d'entre eux ont toutefois acquis une réputation ou une influence importante sur l'île, qu'ils doivent à leur âge, leur statut ou leur emploi. Afin de mettre en cohérence (et pourquoi pas d’enrichir) les récits de vos/nos différents personnages, nous avons imaginé une petite galerie de personnages « phares » au sein de la communauté.

Ces personnages sont imaginés comme des PNJ (« personnages non joués »), des repères fixes sur l’île. Quelques éléments biographiques permettent d’en dessiner les contours, tout en laissant à chacun la possibilité de se les approprier : n’hésitez pas à les faire apparaitre dans vos RPs voire à les intégrer aux biographies de vos personnages. Il est également possible d’envisager des liens avec ces personnages ; il s’agira simplement d’en faire la demande auprès des administratrices afin de mettre ce post à jour pour éviter doublons ou incohérences. Nous avons listé quelques idées de liens, mais vous êtes évidemment libres d’en imaginer d’autres.


Si vous avez d’autres idées de personnages phares, n’hésitez pas à en discuter avec les administratrices !

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Mrs. Jane
Doyenne de l’île — Non jouée
LYNN COHEN
Madame Jane, comme l’appellent petits et grands à Tristan, est, du haut de ses 91 ans, la plus vieille âme de l’île. Les cheveux argentés et l’air toujours vif, elle arpente quotidiennement les rues de la Colonie. Lorsqu’elle n’est pas au pub, vous la trouverez probablement en train de crapahuter dans les alentours de Pigbite à la recherche de baies. Institutrice de profession et du genre bavarde, elle se fait un devoir de porter et de transmettre la mémoire de l’île. Les habitants ne se lassent pas de ses récits de jeunesse, et notamment celui de l’éruption du Queen Mary’s Peak, en 1961. Jane Rogers était alors une jeune mère de 32 ans forcée de trouver refuge à Londres, avec le reste de la Colonie. Le récit de cette période d’exil a attisé la curiosité de plusieurs génération d’enfants, et continue de faire sourire leurs parents (qui font mine de ne pas remarquer les incohérences dans ses histoires). A la retraite depuis une trentaine d’années et veuve depuis dix ans, elle continue de s’investir dans la communauté, en étant notamment membre honoraire du conseil insulaire.

Liens :
Enfants :
Petits enfants :

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Katherine Thompson
Administratrice de l'île — Non jouée
GILIAN ANDERSON
Ils étaient plusieurs à guetter l’arrivée de la nouvelle administratrice sur le port, il y a quelques temps. Ils n’ont pas été déçus. Vêtue d’un manteau qui valait probablement l’équivalent d’un mois de chiffre d’affaires de la conserverie, elle trainait derrière elle un mari qui tentait de garder la face et deux adolescents qui eux, n’avaient aucun remord à montrer qu’ils n’avaient aucune envie d’être là. L’adaptation s’annonçait difficile pour cette famille de bureaucrates londoniens, et les circonstances floues liées à sa nomination ne jouèrent pas en la faveur de Katherine. Sa venue ici ne pouvait pas être volontaire, regardez la ; les rumeurs d’une rétrogradation de son précédent poste allèrent bon train. On les accueillit avec des sourires polis — ces gens-là, ils retourneront d’où ils sont venus dans le prochain cargo, c’est certain. Un an plus tard, les Thompson sont toujours là, bon gré mal gré. Si la froideur toute britannique de Katherine et sa vision parfois déconnectée font grincer des dents, la famille commence tout de même à trouver ses marques.

Liens :
Mari :
Enfants (une fille et un garçon, adolescents) :
Collègues (conseil insulaire) :

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Father Mulligan
Prêtre catholique — Non joué
DOMHNALL GLEESON
Si son nom n’était pas une preuve suffisante, ses tâches de rousseur ne laissent aucune place au doute : Cormac Mulligan n’est pas d’ici. Homme de 38 ans au sourire franc et à la bonne humeur toute irlandaise, il fut très rapidement adopté par les tristanais·es. La tâche s’annonçait pourtant ardue : fraichement sorti du séminaire, il y a une dizaine d’années, Cormac accepta un poste sur l’île la plus isolée du globe, en pensant n’y rester que quelques mois — une année, tout au plus. Sa mission : prendre la suite du bien-aimé Father Lavarello, un vieillard dont le décès avait touché tous les habitants, bien au-delà de la paroisse de l’église catholique. Father Mulligan en bouscula plus d’un·e, avec ses sermons enjoués et ses idées progressistes. Après une décennie sur l’île, on continue à le taquiner sur son accent, mais plus personne ne le considère comme un étranger.

Liens :
Paroissiens :
Amis :